En écoutant les bailleurs et les élus communistes, on a comme l’impression que chaque questions posées par les habitants, lors des Assemblées Générales, les responsables ont une réponse. Lors d’une Assemblée Générale, les habitants se sont plaint des inondations sur les parkings, et hop voici que les élus et autorités policières ont tout de suite trouvé la réponse, c’est la faute aux huiles de voitures.
Ils appellent çà la mécanique en plein air, et comme à chaque réunion, et pour mieux justifier le travail de la ville, on sort les chiffres pour être plus convaincant. Et selon la municipalité, 20 véhicules sont enlevées par semaine. Ben dis donc çà bosse dur.
Plus sérieusement, sur les parkings privés, la ville ne peut pas intervenir, si le bailleur ne signale pas les véhicules ventouses, il n’y aura pas d’intervention. Petit exemple sur un des parkings situé sur le quartier Le Couloud, deux voitures aux vitres arrières cassées sont là depuis plusieurs semaines sans que personne s’en souci.
Bon, soyons objectif, puisque la ville a eu la bonne idée de mettre en ligne un service appelé Clic, qui permet aux vénissians de faire un signalement sur différents domaines comme le stationnement, la voirie, les graffitis, mobiliers urbains dégradés etc etc. Ces données sont uniquement vues par les agents de la ville et de la métropole pour traiter les demandes.
Mais il ne suffit pas de mettre tous ces problèmes d’inondation de parking sur le dos des habitants, à certains endroits, comme le parking fermé au Couloud, lorsqu’il pleut beaucoup, une partie du parking est inondé et pourtant aucune mécanique à ciel ouvert est effectué à cet endroit.
Pourtant la mairie a pris un arrêté en 2015, interdisant la réparation de véhicule sur la voie publique et ses dépendances, ainsi que sur les espaces privés ouverts au public. Et comme on est en pleine campagne électorale, il faut donner des chiffres pour argumenter le travail de la municipalité, et selon la ville, depuis 2014, 100 véhicules ont été enlevés sur ordre de la police municipale.
Le phénomène est bien plus complexe, et ce n’est pas en sortant quelques chiffres, pour penser que les vénissians soient d’accords, puisque chaque année, lors des assemblées générales, on entend les mêmes questions, pour finalement entendre les mêmes réponses.
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