L’opposition accuse l’adjointe Sophia Brikh de prise illégale d’intérêts

Conseillère municipale et récemment nommée adjointe à la ville, Madame Sophia Brikh (PCF) se retrouve au centre de l’attention à la suite d’une réaction émanant d’un élu de l’opposition et du responsable LR de la 14ème circonscription.

Aurélien Arnould, conseiller municipal d’opposition, et Quentin Taïeb, responsable Les Républicains (LR) de Vénissieux, ont officiellement déposé une plainte au Procureur de la République de Lyon, accusant Madame Sophia Brik, élue PCF à Vénissieux, de prise illégale d’intérêts. Les faits incriminés remontent au vote des subventions pour l’association Anti-Rouille en 2018.

Selon les plaignants, Madame Sophia Brik aurait enfreint l’article 432-12 du Code Pénal en votant en faveur de subventions allouées à l’association et présidente et bénévole dans la structure depuis une dizaine d’année. La plainte met en lumière des liens étroits persistants entre l’adjointe et l’association, soulignant notamment des avantages en nature tels que des locaux gratuits utilisés, et selon les plaignants, à des fins de propagande politique lors des élections.

Lors des élections de 2014, on a pu voir une affiche électorale de Michèle Picard sur un panneau d’affichage situé au 47 rue Coblot 69200 Vénissieux, qui est aussi l’adresse de l’association AntiRouille. A cette époque aucun autre candidat ou élu-e de l’opposition ne s’est exprimé sur cette affiche.

Concernant la subvention accordée à l’association AntiRouille, Aurélien Arnould, conseiller municipal d’opposition, dénonce ces pratiques, qualifiant la participation de l’élue au vote comme une « violation grave de la loi« . Il souligne les questions éthiques et légales soulevées par de telles actions, appelant à la transparence et à la responsabilité au sein du conseil municipal.

Quentin Taïeb, Responsable LR de Vénissieux, abonde dans le même sens, affirmant que la plainte vise à prévenir toute rupture d’égalité au sein du tissu associatif venissian. 

« Systématiquement nous porterons plainte lorsqu’un élu utilisera l’argent des Vénissians à mauvais escient au détriment du bien être des vénissians. Vénissieux ne doit pas être le tiroir-caisse du PCF et nous veillerons à ce qu’à l’avenir, ça n’arrive plus » (Quentin Taïeb)

Il convient de noter que cette plainte fait suite à d’autres actions similaires, puisque après Yolande Peytavin (PCF) c’est au tour de l’adjointe Sophia Brikh d’être visée.

L’issue de ces plaintes pourraient avoir des répercussions significatives sur la crédibilité du PCF de Vénissieux dans son ensemble. Si cette plainte auprès du Procureur de la République de Lyon aboutie, la justice devra donc trancher sur la validité des allégations portées par Aurélien Arnould, conseiller de l’opposition, et Quentin Taïeb, Responsable Les Républicains (LR) de Vénissieux.

LyonMag revient aussi sur cette affaire avec une certaine ironie → Les plaintes se suivent à Vénissieux. Et quand elles concernent le conseil municipal, elles ont récemment un goût de prise illégale d’intérêts.

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