Dernièrement, Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux, et un certain nombre d’élus et de techniciens de la ville ont fait la visite des chantiers en cours.
Parmi ces visites, direction le chantier de la nouvelle cuisine centrale, dont on apprend qu’elle ne sera pas fonctionnelle à la rentrée mais en début d’année 2019. Le coût de ce nouvel établissement s’élève à 8 800 000 euros, dont une subvention allouée par l’État de près de 1,2 million d’euros.
Alors que notre maire ne cesse de dénoncer les baisses des dotations de l’Etat, on apprend par un article du Progrès en date du 06 août 2018, que la ville sollicite une subvention dans le cadre de la dotation de la politique de la ville, afin d’effectuer certains travaux de réhabilitation dans les écoles Pasteur, l’école Max Barel, et des travaux à la Maison de l’Enfance de Louis Pergaud. Mais aussi le cloisonnement de 29 classes pour assurer le passage des classes à 12 élèves.
Tous ces travaux s’élèvent à 3,4 millions d’euros et la ville demande une aide de 2,7 millions, donc c’est à peu près la somme de 700 000 euros qui restera àla charge de la ville.
Il faudra bien les trouver ces 700 000 euros pour financer, tout cela, et pourtant ces réhabilitations ont besoin d’être effectuées.
La ville octroie 630 000 euros de subvention au journal Expressions, et il me semble 800 000 euros au SITIV qui a en charge l’informatique d’un certain nombre de communes de l’Est Lyonnais. N’y aurait-il pas là un moyen de récupérer cet argent pour les écoles ?
En ce qui concerne l’aide de l’Etat, pour ces travaux de réhabilitation, je pense qu’elles seront accordées, mais cela n’empêchera certainement pas Mme Picard, de dénoncer les baisses de dotation de l’Etat.
Bonjour,
Comme si les écoles de la ville étaient la priorité pour Mme le maire (pas franchement communiste à mon avis, une grosse escroquerie tout ça) : il n’y a qu’à voir le scandale de l’école Charréard : alors que celle-ci n’a plus de locaux de sieste pour les maternelles ni salle audiovisuelle pour les élémentaires ni infirerie, ni espace pour le périscolaire, etc. , MMe le Maire n’a pas hésité à vendre le logement du gardiende l’école qui aurait pu servir à ces effets, à des promoteurs pour permettre, encore, la construction d’un immeuble. Vu ce que je vois ce matin : arbres septuagénaires arrachés alors même qu’ils ne se situent pas sur la parcelle bradée au promoteur mais bien à celle de l’école, on voit quel genre d’immeuble va être construit ici. Bref, cela ne va absolument pas dans le sens de l’intérêt des enfants,donc que mme le maire arrête ses hypocrisies !
Quelle tristesse.