Taha Bouhafs : la fin des soutiens

Le retrait de la candidature de M Bouhafs sur la 14ème circonscription du Rhône serait dû à un signalement “bouleversant”. Plusieurs sources indiquent que La France insoumise a saisi son comité contre les violences sexistes et sexuelles afin d’ouvrir une enquête. Depuis, plusieurs personnalités ont retiré de leur compte twitter, les messages de soutien à l’ex candidat à cette élection. Au niveau local, M Bourmetit, a maintenu son post FaceBook, où il présentait le candidat de l’Union Populaire

M Julien Bayou EELV, a lui aussi décide de supprimer son tweet « pour éviter toute mauvaise interprétation ». La présomption d’innocence est vite mise au placard

Selon Clémentine Autain, le signalement qui a été fait contre Taha Bouhafs est “d’une gravité que nous n’avons jamais rencontrée”. Au micro de Médiapart, elle précise « On est bouleversés par ce qu’on a lu et entendu ». La France Insoumise a donc décidé de retirer la candidature de M Bouhafs. Après avoir défendu Taha Bouhafs, un certain nombre de personnalités ont revu leur position en supprimant certains de leurs tweets, même si Mme Autin ne nie pas avoir soutenu le jeune homme devant toutes les attaques subit depuis son investiture.

Caroline De Haas militante féministe, membre du Parlement de l’Union populaire considère que LFI « a fait ce qu’il fallait faire »« On ne peut pas revendiquer pendant cinq ans qu’Emmanuel Macron n’aurait pas dû nommer Nicolas Hulot ou Gérald Darmanin et ne pas se l’appliquer ensuite à soi-même », ajoute-t-elle, reconnaissant toutefois que « ça arrive dans une période particulière où Taha Bouhafs est exposé à des violences racistes inouïes ».

Mme Autin, reprend dans son interview, les exemples de plusieurs ministres, notamment M Darmanin, et M Hulot qui ont aussi été accusé pour des faits d’harcèlement sexuel. Quant à M Mélenchon, il a posté un tweet et « il compte sur la commission ad hoc de LFI pour établir la vérité. Cela n’exempte pas les racistes qui l’ont harcelé »

Il faudra attendre les conclusions de la commission, pour connaître les faits exacts et éventuellement voir si une plainte sera déposée, mais tant que M Bouhafs n’est pas jugé, la présomption d’innocence est de rigueur puisqu’un individu, même suspecté de la commission d’une infraction, ne peut être considéré comme coupable avant d’en avoir été définitivement jugé comme tel par un tribunal.

 

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