Décidément, les pétitions n’arrêtent pas à Vénissieux Centre. Déjà en octobre 2015, une pétition à l’initiative de M. Micollet kinésithérapeute, âgé de 74 ans et ne trouvant personne pour prendre le relais de son cabinet, avait pour but de sensibiliser la municipalité concernant les cabinets médicaux qui ne trouvent pas de successeurs et des services paramédicaux qui abandonnent le centre ville pour la zone franche.
Cette fois-ci, une nouvelle pétition circule dans les magasins du centre ville, avec pour titre « trop de coiffeurs tue les coiffeurs« dont le but est aussi de sensibiliser la ville sur le nombre important de coiffeurs.
Mais pourquoi le faire maintenant, disons que c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase, puisque selon cette pétition, il semblerait qu’un autre salon devrait s’ouvrir prochainement dans le Centre Ville.
A ce titre l’initiateur ou initiatrice de cette pétition demande à la mairie de
faire usage de son nouveau droit de préemption pour acheter ces locaux et permettre le développement d’un véritable commerce de proximité dans notre centre ville.
Mais il est peut-être un peu tôt, puisque ce droit de péremption vient tout juste d’être décidé par la municipalité. C’est lors du conseil municipal du 02 février 2016, que la municipalité a décidé d’instauré un périmètre de « sauvegarde du commerce et de l’artisanat » au centre ville et plus précisément autour de la place Léon Sublet.
Le droit de péremption permettra à la mairie d’être prioritaire pour acquérir un commerce lorsque son propriétaire désire vendre. Ce droit de péremption ne devrait à priori s’appliquer qu’en cas de revente du commerce, et non pas dans le cadre d’un
Pas-de-porte
Le pas-de-porte correspond à la somme d’argent versée par le futur locataire(le preneur) au propriétaire des locaux loués (le bailleur), lors de la conclusion du bail. Il correspond soit à une indemnité compensatrice de la dépréciation de la valeur du bien, soit à un supplément de loyer.
Droit au bail
Le droit au bail est la somme payée par le nouveau locataire au locataire sortant, en cas de reprise d’un bail commercial existant. Le nouveau locataire achète au locataire sortant le droit de bénéficier d’un bail commercial en cours, dans des conditions identiques, notamment en ce qui concerne le loyer et pour la durée restant à courir.
Fonds de commerce
Le fonds de commerce comprend généralement le matériel, le mobilier, la clientèle, et la marque d’un commerce. C’est une notion beaucoup plus large que le droit au bail. Matérialisée par le bail commercial, la location est l’acte qui lie le commerçant au propriétaire du fond de commerce et qui lui permet de l’exploiter en contrepartie d’un loyer annuel. (Source pratique.fr)
En tout cas les commerçants du Centre, ne semble pas très satisfait de la venue d’un éventuel autre coiffeur. Affaire à suivre.
S’il est une divagation, celle-ci tout à fait inoffensive, me rappelle soudainement les tribulations d’un autre espion qui défraya la chronique autrefois, celle de Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d’Éon de Beaumont, surnommé le chevalier d’Eon, qui se fit passer pour une femme à la cour de la tsarine de Russie, lui extorquant des informations pour le compte du roi Louis XV qui le couvrit d’ors et d’honneur et qui lui valut un non moins célèbre sobriquet : Lia de Beaumont.
A sa mort on put constater que le triste sire avait des « corones » en béton et de là naquit l’expression: « pas de c.., pas de gloire! »
Apprenez la politesse de grâce, présente- vous!
@Rachid Zani : technique classique pour essayer de noyer le poisson, mais ça ne fonctionne pas. Répondez au fond de mon commentaire.
Entre parenthèses, j’adore votre vision du monde : ceux qui sont d’accord avec vous d’un côté, et les « gens de la mairie » de l’autre. Malheureusement pour vous, je ne suis ni l’un ni l’autre, et je vois bien que ça vous embête. Pour autant, n’oubliez pas, une fois encore, de répondre à mes arguments et de ne pas partir dans je ne sais quelle divagation, ça rendra service au débat. 🙂
Hier dans le billet du local c’était avec le pseudo: « Je n’ai pas tout compris. » et aujourd’hui : « Mais de quoi je me mêle », qui nous indique au demeurant ou pour ma part, du peu d’efforts que nos élus feignent d’apporter aux doléances légitimes de ses concitoyens.
Si par le plus grand des miracles, un(e) seul(e) venait à contribuer aux débats populaires ici ou ailleurs, en apportant une idée ou son expérience propre, il ou elle se verrait automatiquement monter dans l’estime du plus grand nombre qui en attende sinon un peu de respect, bcp d’espoirs parce qu’il se sentirait enfin écouter et de fait saurait qu’il existe. Mais que nenni, c’est le black out total ou un silence de mort paradoxalement cultivé au neuvième étage d’une tour d’ivoire qui par ailleurs persiste à agiter son père fouettard, le triste « soldat » …, en ultime stratagème avant l’épilogue qui sonnera le glas de cette perfidie.
Oyez oyez camarades communistes, souvenez vous du tristement célèbre casse opéré dans les années 70 à Nice, par le non moins célèbre Spaggiari qui inscrivit en lettres capitales une fois son crime parvenu, les mots suivant :
« sans armes, ni violence et sans haines » mais juste avec un modeste bulletin déposé dans l’urne. Qui vivra, verra…et comprendra!
Pourquoi faire encore intervenir l’Etat dans une affaire qui ne le regarde pas ? Le type met des sous sur la table pour acquérir un local, il en fait bien ce qu’il veut, pourvu que ce soit légal. S’il a envie d’investir n’importe comment en créant un énième salon de coiffure, c’est lui que ça regarde, c’est SON argent.
Vu le nombre de salons de coiffure, il y en a forcément un ou deux qui vont finir par couler, et la diversité se créera toute seule. Pitié, arrêtez de vouloir imposer vos petits désirs par la force de l’Etat. Si vous voulez plus de commerces, créez-en !