Cette phrase « La moralisation de la vie politique » est à la mode depuis l’arrivée de M. Macron qui veut moraliser la vie politique. Bref, en tout cas, cela a du faire de l’effet sur un venissian qui a décidé de contacter la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques (CNCCFP).
Mais qu’est-ce qui lui arrive à ce vénissian, il veut mettre en doute l’élection du président Macron. Non bien évidemment, il a décidé tout simplement de demander à cette commission que les comptes de campagne de Michèle Picard, soient vérifiés, suite à sa campagne électorale des législatives 2017.
L’info et le courrier ont été diffusé sur la page FaceBook de VénissieuxPoubelleLaVille et bien évidemment repris par l’éternel opposant de Mme Picard, M. Benkhelifa, conseiller municipal PS
Mais que dénonce ce vénissian. Selon le courrier posté sur les réseaux sociaux, c’est suite à la diffusion dans les boites aux lettres vénissianes, d’une plaquette de huit pages vantant les initiatives de la ville concernant le réseau de chauffage que celui-ci a décidé de faire un courrier à la commission.
Toujours selon ce courrier, cette publication aurait été financée par la ville de Vénissieux avec en première page un éditorial de Michèle Picard, maire communiste de Vénissieux.
Et pour justifier son courrier à la commission, ce vénissian reprend l’article L52-1 du code électorale qui interdit aux collectivités publiques de mener des actions de propagandes pendant les six mois qui précèdent une élection :
Article l52-1 du code électoral : Pendant les six mois précédant le premier jour du mois d’une élection et jusqu’à la date du tour de scrutin où celle-ci est acquise, l’utilisation à des fins de propagande électorale de tout procédé de publicité commerciale par la voie de la presse ou par tout moyen de communication audiovisuelle est interdite. A compter du premier jour du sixième mois précédant le mois au cours duquel il doit être procédé à des élections générales, aucune campagne de promotion publicitaire des réalisations ou de la gestion d’une collectivité ne peut être organisée sur le territoire des collectivités intéressées par le scrutin. Sans préjudice des dispositions du présent chapitre, cette interdiction ne s’applique pas à la présentation, par un candidat ou pour son compte, dans le cadre de l’organisation de sa campagne, du bilan de la gestion des mandats qu’il détient ou qu’il a détenus. Les dépenses afférentes sont soumises aux dispositions relatives au financement et au plafonnement des dépenses électorales contenues au chapitre V bis du présent titre.
Le courrier a été envoyé, il ne reste maintenant plus qu’à attendre la décision de la commission nationale des comptes de campagne.
Tiens et si on s’intéressait aussi aux autres comptes de campagne des candidats
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