
Ce samedi 17 mai 2025, le matin, dans le quartier Vladimir Komarov à Vénissieux, une infirmière a été violemment agressée alors qu’elle venait soigner un patient. Suivie et harcelée par un individu dans une des tours de ce quartier, à la sortie des soins de son patient, elle a ensuite été attaquée sur le parking. Selon LyonMag, l’agresseur, récemment sorti de prison, a été interpellé. L’infirmière traumatisé physiquement et psychologiquement a été hospitalisée.
Ce nouvel acte de violence n’est malheureusement pas un cas isolé. En mars 2023, un infirmier avait été poignardé par une patiente et un complice dans un guet-apens prémédité dans un immeuble au centre ville de Vénissieux, après un différend survenu lors d’une précédente visite. Traumatisé, il avait dû cesser son activité pendant de longs mois.
Ces faits illustrent une réalité préoccupante : les soignants, censés venir en aide aux plus vulnérables, interviennent parfois dans des quartiers devenus hostiles. Certains immeubles ressemblent à des zones de non-droit, où les professionnels doivent justifier leur présence, au risque d’être menacés ou agressés.
La répétition de ces drames soulève une question urgente : combien faudra-t-il d’agressions pour que la sécurité des soignants soit réellement prise en compte ? Derrière chaque agression qu’elle soit verbale ou physique, il y a un engagement mis à mal, et souvent, une vocation brisée.
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