« Les guimbardes bradées par la Ville en avaient encore sous le capot… » C’est avec ce titre qu’un article a été consacré par le journal Le Progrès en date du 13 janvier 2018, à la vente de voitures de la ville à la société Sovélis. Pour rappel, c’est suite à une délibération du conseil municipal concernant la mise à jour de l’inventaire de la ville, que Anne Cécile Groléas, conseillère municipale, s’est étonné de cette vente.
14 véhicules dont six voitures, deux fourgonnettes et six scooters ont été vendus pour un montant total de 2 500 euros. Ces véhicules avaient été mis en circulation entre 1996 et 2005. Interrogé lors du conseil municipal, le directeur technique assurait que le lot bradé au revendeur Sovelis était constitué uniquement d’épaves et de matériel non-roulant, utilisant indifféremment les deux vocables. Plusieurs articles sont parus dans presse avec une première enquête du journal satirique LesPotinsdAngele, avec comme titre Vénissieux : Michèle Picard brade les voitures de la mairie, puis repris ensuite par plusieurs journaux du département, LyonMag, SaladeLyonnaise puis le dimanche 15 janviers 2017 c’est au tour du journal Le Progrès de sortir un article dont le titre est : Flotte automobile de la Ville : une vente d’épaves controversées. Le journal Expressions, qui comme l’avait précisé Mme le maire, est composé de journalistes ayant une carte de presse, n’a toujours pas publié le moindre article sur cette affaire qui commence à faire beaucoup de bruit. Bizarre que le journal local, subventionné par la ville de Vénissieux à hauteur de 600 000 euros pour l’année 2017, et largement diffusé sur la commune n’en parle pas ?
Malgré tous ces articles, la mairie de Vénissieux, n’a pas souhaité répondre au sollicitation du journal Le Progrès, ni non plus à celle de LyonMag dont l’article avait été publié le 16 janvier 2017 :
Au garage Picard, le téléphone sonne dans le vide. Malgré plusieurs appels, la maire communiste n’a pas jugé bon de répondre à nos aimables sollicitations.
Selon l’article du Progrès :
Un véhicule modèle Renault datant de 2005 cédé au prix de 200 euros après avoir franchi sans encombre, en août 2016, le contrôle technique. Avant d’être racheté, dans un garage vénissian habitué à travailler pour la mairie, par un fonctionnaire de la commune. Lequel connait parfaitement la voiture en question et pour cause, avant de prendre sa retraite début 2017, il était responsable du garage municipal….
Troublant, n’est-ce pas ?
Les élus du groupe socialistes et républicains voulait porter l’affaire devant la justice mais à cette époque le procureur n’a pas donné suite. Un énième article dans la presse fera peut-être réagir la justice qui espérons le, éclaircira une fois pour toute cette affaire qui comme le précise l’article du Progrès « suscite surprise et perplexité à l’hôtel de ville »
Hormis les élus de l’opposition du groupe des élus socialistes et républicains, aucune réaction officielle de M. Girard (divers droite), M. Iacovella (UDI) et ne parlons pas des autres opposants, dont Mme Mertani, M. Djaidja, etc, qui tous, semblent très pointilleux sur les deniers publics et dont le silence est plutôt troublant. Et le Front National, lui aussi très à cheval sur l’argent public, on l’a guère entendu !!! La voix de M. Monchau (élu FN) a t-elle disparu du paysage politique vénissian.
Il aura fallu l’oeil vigilant du groupe des élus socialistes et républicains très vigilant sur les finances de la ville de Vénissieux et qui a signalé cette transaction qui semble plus ou moins suspecte.
Les articles précédents dans la presse locale :
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